mardi 9 décembre 2008

Sylvain Trudel en vaut le détour


Hugues et Habéké, deux enfants, deux cultures, un rêve, une vie…jusqu’où vont-ils aller?


Le souffle de l’Harmattan est un roman qui regorge de saveurs. Je le recommande fortement pour son écriture raffinée, la beauté des pensées véhiculées et la facilité d’extérioriser la naïveté enfantine. Ce roman expressif et évocateur se lit facilement.

Ce qui m’étonne surtout dans ce récit, c’est de voir qu’à travers la candeur des jeunes personnages, il y a une part de vérité si simple et ingénue qu’elle fait parfois preuve d’une maturité précoce. Les jeux de mots sont soigneusement formulés par l’auteur qui illustre bien la mentalité des enfants, dans un monde qu’ils pensent comprendre. Le souffle de l’Harmattan est pour moi un débat constant entre la réalité et l’illusion. On ressent le cœur honnête qui bat parfois faiblement, meurtri par la méchanceté humaine. Ce cœur qui reste pur et fidèle à ce qui le rend heureux, malgré les flétrissures morales et les souillures de la vie. Ces mots dégagent un regard humaniste et tendre sur la société dans ses ébats intérieurs, sa solitude grandissante, ses peines, sa souffrance et sa lutte pour un bout de paix et de sérénité.


Je viens donc de partager avec vous ma connaissance d’un auteur remarquable. C’est en posant mon regard sur la culture québécoise du vingt-et-unième siècle, que je me suis aperçue de la multitude d’artistes contemporains qui composent, publient et créent. Plusieurs esthètes sombrent dans l’oubli pour refaire surface une fois leur âme disparue. Je suis donc partie à la recherche d’une œuvre, selon moi, magistrale. Un trésor sûrement méconnu pour plusieurs, mais qui vaut la peine d’être déterré. Le vent dans les voiles, j’ai trouvé Le souffle de l’harmattan.


Après avoir lu ce roman, je me suis procuré trois autres œuvres du même auteur: La mer de la tranquillité, Du mercure sous la langue et Les prophètes. À travers l’ensemble de ses oeuvres, l’idiosyncrasie devient une de ses composantes clé. Sylvain Trudel, pour ton ouverture d’esprit et pour ta plume qui peint si bien la réalité dans toute sa folie, je te dis: chapeau!


1 commentaire:

Jennyssa-Laura Ramirez a dit…

J'ai moi aussi adoré cette oeuvre, Je peux même dire que ce livre a changé ma vie. Si tu as adoré le souffle de l'harmattan autant que moi, je te suggère de lire La vie devant soi de romain gary (un classique)et les carnet de douglas de Christine Eddie. Je suis certaine qui tu apprécieras.