mardi 9 décembre 2008

Sylvain Trudel, un homme de lettres montréalais


La littérature québécoise débute officiellement en 1837 avec le premier roman de Philippe Aubert de Gaspé fils. Aujourd’hui, les œuvres littéraires se multiplient et les talents se développent constamment. Parmi ces nombreux poètes et romanciers, existe Sylvain Trudel.


En 1963, Trudel voit le jour sous un ciel montréalais. Il acquiert deux diplômes d’études collégiales, soit en cinéma et sciences pures. À un très jeune âge, il développe une passion pour l’écriture. Il chérit la nature et adore voyager. D’ailleurs, l’obscurité est une source d’inspiration qui permet à Sylvain Trudel de délivrer ce qu’il comprend de la vie. Fasciné par les religions et les questions existentielles, Sylvain Trudel crée des histoires qui révèlent sa pensée. Certaines de ses œuvres se comparent à quelques auteurs connus tels que Réjean Ducharme et Marc Favreau qui utilisent parfois le point de vue des enfants pour raconter.

Le Souffle de l’harmattan


Sylvain Trudel écrit son premier roman intitulé Le souffle de l’Harmattan alors qu’il n’a que vingt-et-un an. Dans ce roman, il amalgame les cultures africaines et occidentales. L’histoire est vue et racontée par un enfant. En lisant le roman, le lecteur côtoie, par l’entremise des personnages Hugues et Habéké, l’inégalité, l’exclusion, la naïveté, l’incompréhension, l’insensibilité, l’amour, la vengeance et la justice.


Autres œuvres


À vingt-six ans, Trudel revient avec un second roman titré Terre du roi Christian, suivi de Zara ou la mer noire, en 1993. Pour son quatrième ouvrage publié en 1994, Trudel propose un recueil de nouvelles intitulé Les Prophètes. Sept ans plus tard, Du mercure sous la langue apparaît. Finalement, en 2006, il publie La mer de la tranquillité. Sylvain Trudel a aussi écrit des romans de La courte échelle, destinés aux enfants.


Prix décernés


En 1987, Sylvain Trudel remporte le prix Molson de l'Académie Canadienne-française pour Le souffle de l’harmattan. Un an plus tard le prix Canada-Suisse lui est décerné pour le même roman. En 1994, il lui remet le prix Edgar-Lespérance pour Les prophètes.

Aucun commentaire: